Le camping de Falbourg se situe au nord-ouest de la ville, en périphérie... et à la lisière de la zone brumeuse. Celle-ci reste cependant peu visible, derrière une butte envahie de ronces et de mauvaises herbes. À première vue, ce camping semble tout à fait banal, avec ses mobile homes, ses places réservées ponctuellement ou à l'année, ses emplacements pour caravanes et camping-cars.
Mais que se passe-t-il réellement derrière la palissade qui encercle et protège l'endroit ? La proximité de la zone brumeuse engendre des comportements déviants, des distorsions du temps, des pulsions salaces. Elle décuple les libidos et pousse à la réalisation de fantasmes surprenants.
Le couple Salduc, des pervers sadiques plus que complaisant avec ceux de leur espèce, gère le camping d'une manière très particulière. Les employés vivent sous leur coupe, souvent contraints par chantage de se prostituer gratuitement et honteusement aux plus fidèles abonnés... qui ne viennent là que dans ce but inavouable. Organisateurs et entremetteurs, ils ont parti lié avec la mairie mais également avec certaines personnes du village sans nom et certains fermiers du cru.
Les "vacanciers" eux-mêmes participent à la création de réseaux clandestins. Bourreaux et victimes se prennent alors dans une nasse de l'incongruité qui pousse à des actes extravagants.
Qui imaginerait que dans les mobile homes surchauffés, en été, se déroulent des avilissements innomables ? Que dans les caravanes, de jeunes femmes sont contraintes de s'exhiber et de se laisser tripoter par de vieux cochons ? Que des hommes murs font chanter des plus jeunes pour qu'ils s'offrent, tels des putains mâles ? Que dans les toilettes peu reluisantes, certaines victimes sont enchaînées afin que leur langue serve de papier toilette ?
Qui pourrait penser, en voyant ce couple souriant de quadragénaires tenant le camping, qu'il s'agit de deux authentiques sadiques bisexuels ? Qui verrait dans ces animateurs et employés des quasi-esclaves forcés de boire une certaine infusion puis d'aller se livrer, souvent, à des client(e)s très exigeant(e)s ?
Qui supposerait des trafics d'un genre très particulier autour de ces tentes, derrière les haies ou les ronces... sans parler de ceux qui sont emportés dans la brume et qu'on ne revoit jamais ? Personne...
Le camping de Falbourg semble vraiment classique et anodin. Que l'on ne s'y trompe pas, cependant. Ceux qui n'y pénètrent pas sous la bienveillance des gérants n'en ressortent que rarement... et jamais tout à fait les mêmes !
ravene(dimanche, 11. septembre 2016 11:10)
Bonjour,
Je renouvelle encore mes félicitations pour votre qualité d'écriture.
Personnellement, j’apprécie les récits lesbiens avec souillures, c'est pourquoi, j'aime bien la série baby-sitter, sur laquelle je vous avait déjà féliciter.
Je viens de lire le dernier chapitre, l'après-midi récréative qui , je l'avoue, m'a beaucoup amusé. Evidemment j'attends avec impatience une suite qui, j'en suis sûr, me ravira. Dans ce
registre,
sans vouloir vous orienter, je m'attendais à un peu plus de tortures anales (style plugs ou fist). Mais je vous laisse seul juge de la suite des évènements, nous en laissant, nous lecteurs, le
plaisir de la découverte.
Encore mes félicitations, et au plaisir de vous lire.
L2A(mardi, 14. juin 2016 16:12)
Pris par cette stupidité qu'on nomme la vie réelle, j'avais tardé à
lire Le Petit Voleur... Mais je suis tellement satisfait de l'avoir fait à présent!
Où l'on voit que Dark Gemini sait à la fois explorer les limites d'un imaginaire de douleurs et de jouissances qui nous est si précieux, tout en restant dans cette forme de spontanéité et de
plaisir
d'écrire (et donc, de lire) qui nous ravissent à coup sûr.
Merci, comme à chaque fois, Monsieur Dark!
Bonjour ravene,
Vous avez été nombreux à me faire part en privé de l'enthousiasme suscité par BSS : après-midi récréative mais je suis ravi de ce premier commentaire public.
Il y a aura bien sûr des suites, même si je n'en ai pas encore défini le calendrier.
Cette histoire est plutôt progressive, dans les souillures comme dans les autres types de sévices. Soyez donc assuré que Marie-Sophie n'a pas fini d'en baver... et que son joli derrière finira par être mis à plus rude épreuve.
En attendant, permettez-moi de vous remercier chaleureusement pour avoir partagé votre sentiment concernant les histoires publiées ici.
Je vous souhaite une excellente journée.
Dark Gémini
Hello, mon cher, très cher L2A,
Merci, une fois de plus, de partager publiquement votre avis sur ce modeste ouvrage de stupre et de trivialité qu'est Le Petit Voleur.
Bien sûr, et comme à chaque fois, nous continuons cet échane en privé. ;-)
Dark Gémini